L'Hiver du Grand Roi, second tome de la biographie consacrée à Louis XIV par Max Gallo, narre le rêgne de Louis XIV à partir de son installation à Versailles. Il a 40 ans et des angoisses métaphysiques. Ces dernières se traduisent par un mariage (secret) avec Madame de Maintenont, qui restera à ses cotés jusqu'à la fin. Et comme elle se fait attendre, la fin, pour ce monarque. 77 ans. Il enterre fils, petits-fils et arrières petits-fils, à l'exception du duc d'Anjou, futur Louis XV.
Les conditions climatiques n'étaient pas idéales, l'hygiène à revoir, mais la grande faucheuse bénéficiait principalement, il faut le souligner, de l'aide des médecins. Rien de tel pour un malade que de bénéficier de quelques saignées et lavements pour être définitivement guéri.
Max Gallo insiste fortement sur le fait que la Princesse Palatine, épouse de Monsieur, frère du Roi, n'a dû sa longévité qu'à son refus systématique d'appliquer les conseils de la Faculté. Et le petit duc d'Anjou encore bébé ne dut son salut qu'au fait que les médecins étaient trop occupés à tuer son frère ainé à coups de lavements à la rhubarbe, et à son énergique nounou qui ne le laissa point tomber entre leurs doctes mains.
Autre point fort intéressant du livre, l'évolution du Roi, son rejet progressif de la guerre, lui qui la prisa tant dans sa jeunesse. Un monarque bénéficiant de la force de ses jeunes années et de la sagesse de la vieillesse... quelle belle chimère.
Ma critique précédente demeure à mes yeux valable. Les effets de style ne sont pas de la plus grande finesse et l'auteur prend nombre de petites libertés historiques afin de donner de la couleur à ses anecdotes.
Toutefois, ce tome-ci fait un peu plus frétiller les neurones en termes d'agitation d'idées. Je conseille donc et signe.
16/20
PS : Un point m'a fait particulièrement tiquer, de même qu'Heliosse (http://heliosse.virginradioblog.fr/heliosse/2008/03/louis-xiv-le-ro.html). L'auteur évoque de possibles abus sexuels commis sur la personne du roi dans son jeune âge par Mazarin. Il ne l'affirme pas, et de fait il n'a pas de preuve. Toutefois, il insiste lourdement sur le sujet, et dans les deux tomes. Exemple parmi d'autres d'une rigueur historique parfois relative, sacrifiée sur l'autel de l'anecdote frappante.
Les conditions climatiques n'étaient pas idéales, l'hygiène à revoir, mais la grande faucheuse bénéficiait principalement, il faut le souligner, de l'aide des médecins. Rien de tel pour un malade que de bénéficier de quelques saignées et lavements pour être définitivement guéri.
Max Gallo insiste fortement sur le fait que la Princesse Palatine, épouse de Monsieur, frère du Roi, n'a dû sa longévité qu'à son refus systématique d'appliquer les conseils de la Faculté. Et le petit duc d'Anjou encore bébé ne dut son salut qu'au fait que les médecins étaient trop occupés à tuer son frère ainé à coups de lavements à la rhubarbe, et à son énergique nounou qui ne le laissa point tomber entre leurs doctes mains.
Autre point fort intéressant du livre, l'évolution du Roi, son rejet progressif de la guerre, lui qui la prisa tant dans sa jeunesse. Un monarque bénéficiant de la force de ses jeunes années et de la sagesse de la vieillesse... quelle belle chimère.
Ma critique précédente demeure à mes yeux valable. Les effets de style ne sont pas de la plus grande finesse et l'auteur prend nombre de petites libertés historiques afin de donner de la couleur à ses anecdotes.
Toutefois, ce tome-ci fait un peu plus frétiller les neurones en termes d'agitation d'idées. Je conseille donc et signe.
16/20
PS : Un point m'a fait particulièrement tiquer, de même qu'Heliosse (http://heliosse.virginradioblog.fr/heliosse/2008/03/louis-xiv-le-ro.html). L'auteur évoque de possibles abus sexuels commis sur la personne du roi dans son jeune âge par Mazarin. Il ne l'affirme pas, et de fait il n'a pas de preuve. Toutefois, il insiste lourdement sur le sujet, et dans les deux tomes. Exemple parmi d'autres d'une rigueur historique parfois relative, sacrifiée sur l'autel de l'anecdote frappante.
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