Ce qui faisait le charme du Bureau des Atrocités de Charles Stross, c'était un mélange de MIB (une organisation secrète chargée de défendre la patrie) et de mythe lovecraftien.
Dans Jennifer Morgue, Stross remet le couvert en y ajoutant une couche de James Bond. Des supers agents secrets et leurs gadgets mi-techno mi-envoutés vont se frotter à un super-méchant désireux d'invoquer de quelconques forces du mal.
C 'est une couche de trop. J'évite en général le chocolat fondu sur mon steak à la confiture.
L'ensemble reste toutefois plein d'humour, mais l'histoire se lit avec plus de distanciation que le premier tome. Il faut être sérieusement geek pour apprécier toutes les références déployées à l'envie.
Qui n'a jamais rêvé de voir les génies de TBBT enfiler des smokings pour passer une soirée au casino à combattre les plans du Smersh, accompagnés de Penny en robe de soirée aussi fendue que décolletée, avec en poche des PDA aux appli traceuses de diagrammes occultes susceptibles de retenir une intrusion chtonienne ou des Chiens de Tindalos ne goûtera peut-être pas tout le sel de l'intrigue.
Sinon, foncez.
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