This is the end.
My only friend, the end
Of our elaborate plans, the end
Of everything that stands, the end
No safety or surprise, the end
Oui, la fin, car cela suffit. Le Cor de Valere et La Bannière du Dragon, respectivement tomes 3 et 4 du cycle la Roue du Temps de Robert Jordan, sont, pour moi, la fin du cycle (jusqu'à ce que j'y retombe, dans un moment de faiblesse). Je ne lirai pas les 21 tomes.
L'auteur n'est pas dénué de talent, ni d'idées, mais il tire à la ligne de façon totalement outrancière. De temps, en temps, il se passe quelque chose. Ces scènes "actives" sont d'ailleurs, paradoxalement, souvent traitées trop vite, pour retomber tristement dans l'état contemplatif . Combien de fois... combien de fois ai-je relu pendant ces quatre tomes un des héros se lamenter sur le thème "oh, pourquoi ne sommes-nous pas restés chez nous ? Pourquoi les Aes Sedai sont-elles venues s'immiscer dans nos vies. Elles nous le paieront." Si je dis quarante fois, je suis certain d'être en dessous de la réalité, et non, je ne me livrerai pas à un décompte systématique.
De surcroit, l'histoire est complexifiée à l'excès, au détriment d'une trame plus pure. Ainsi, dire qu'il existe sur le continent des portes ouvrant sur des chemins passant par un monde parallèle, dangereux mais permettant de gagner du temps de trajet, soit. Mais qu'il existe un autre type de portes, ouvrant sur d'autres mondes parallèles, et dont les héros se servent à peu près pour la même chose, c'est trop.
Pour conclure, ces deux tomes se lisent bien, facilement, mais leur manque d'éclat, de rythme, font qu'une fois le livre posé, on n'a pas particulièrement envie de le rouvrir.
13/20
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