Quand j'ai ouvert La Roue du Temps, de Robert Jordan, ce n'était pas sans une certaine appréhension en pensant aux 18 volumes de la saga. Si j'avais le malheur d'aimer, je mettais le doigt dans quelque chose de conséquent.
Malheur à moi, j'ai dévoré ce roman. Comme il va de soi en Heroic Fantasy, les héros vivent dans un petit village reculé et la grande histoire va venir les chercher.
Hommage au Seigneur des Anneaux ? Le magicien de passage dans leur village(Gandalf - Dame Moiraine), le jour d'une grande fête, va les guider dans leur périple. Ils seront menés dans leur route par un guerrier/homme des bois/de noble lignée (Aragorn - Lan) Ils vont être poursuivis par des cavaliers noirs (Nazgul - Myrdraal). Dans les ruines d'une vieille cité (Khazad-dûm, Shadar Logoth), ils vont faire face à une très ancienne entité maléfique (le Balrog - Mashadar). Vers la fin du tome 1, poursuivis par des hordes du Seigneur des Ombres (Sauron - Baalzamon), qui est enfermé sous la montagne de Barad-Dûr - Shayol Ghul, la communauté va être amenée à se disperser...
Oui, ça fait beaucoup. Et pourtant, l'auteur maîtrise bien son sujet, sait donner progressivement une ampleur à sa propre mythologie, et l'on est habilement pris au jeu. Je ne parlerai donc pas de plagiat, mais d'hommages et de références.
Je conseille chaleureusement ce premier tome aux amateurs d'Heroic Fantasy. Les autres peuvent sans état d'âme passer tranquillement leur chemin.
15/20
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