Sur les conseils de mon amie Lili, je me suis plongé dans Déboire, d'Augusten Burroughs. Ecrit à la première personne, et fortement autobiographique, le roman relate la vie d'Augusten, jeune et beau créatif dans une agence de publicité new-yorkaise. Augusten cumule les récompenses dans son travail et gagne très bien sa vie. Le soir, il enterre la journée avec son pote Jim, dans les bars branchés de la Grosse Pomme.
L'ennui, c'est qu'Augusten enterre trop, et enterre tous les soirs. A vrai dire, Augusten a développé un tel penchant pour l'alcool, qu'il en est maintenant totalement dépendant. Il pue l'alcool, plane durant la journée, manque ses réunions clients et fait tant et si bien que son agence lui donne le choix entre la porte et la cure de désintoxication. Il choisit cette dernière. Dans un centre gay, tant qu'à faire, afin de favoriser d'éventuelles rencontres. Il va se rendre compte qu'on ne se débarasse jamais totalement de son alcoolisme.
Un livre par moment très drôle, souvent très sombre, mais toujours profondément humain. Augusten Burroughs écrit superbement, et sa traduction en français est de très bonne qualité. Beaucoup de superlatifs donc, pour ce livre qui ne vous fera plus considérer un verre d'alcool de la même manière.
Extrait : Augusten, de retour de sa cure, retourne à son agence :
"C'est mon premier jour à l'agence et déjà, je dois gérer un truc de picole. Pondre une campagne sur la bière n'est pas en boire, mais c'est très certainement la glorifier. Je vois d'ici la bouteille verte posée sur le fond blanc et éclairée par derrière, entourée de réflecteurs pour magnifier les perles d'humidité. Malheureusement, nul besoin d'un grand effort d'imagination pour me voir ensuite lécher la capsule, boire la bière éventée et être viré pour m'être cassé la figure sur le Hasselblad.
Je vais devoir être prudent, plus que prudent. Je vais devoir me comporter comme si je me trouvais dans une zone à haut risque, en train de travailler sur le virus Ebola."
Une lecture donc que je vous recommande.
17/20
L'ennui, c'est qu'Augusten enterre trop, et enterre tous les soirs. A vrai dire, Augusten a développé un tel penchant pour l'alcool, qu'il en est maintenant totalement dépendant. Il pue l'alcool, plane durant la journée, manque ses réunions clients et fait tant et si bien que son agence lui donne le choix entre la porte et la cure de désintoxication. Il choisit cette dernière. Dans un centre gay, tant qu'à faire, afin de favoriser d'éventuelles rencontres. Il va se rendre compte qu'on ne se débarasse jamais totalement de son alcoolisme.
Un livre par moment très drôle, souvent très sombre, mais toujours profondément humain. Augusten Burroughs écrit superbement, et sa traduction en français est de très bonne qualité. Beaucoup de superlatifs donc, pour ce livre qui ne vous fera plus considérer un verre d'alcool de la même manière.
Extrait : Augusten, de retour de sa cure, retourne à son agence :
"C'est mon premier jour à l'agence et déjà, je dois gérer un truc de picole. Pondre une campagne sur la bière n'est pas en boire, mais c'est très certainement la glorifier. Je vois d'ici la bouteille verte posée sur le fond blanc et éclairée par derrière, entourée de réflecteurs pour magnifier les perles d'humidité. Malheureusement, nul besoin d'un grand effort d'imagination pour me voir ensuite lécher la capsule, boire la bière éventée et être viré pour m'être cassé la figure sur le Hasselblad.
Je vais devoir être prudent, plus que prudent. Je vais devoir me comporter comme si je me trouvais dans une zone à haut risque, en train de travailler sur le virus Ebola."
Une lecture donc que je vous recommande.
17/20
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