mercredi 27 août 2014

Le Passe-Muraille

Quel grand conteur, ce Tonino Benacquista. Dès ses premiers mots, le lecteur est assis à côté de lui, sûrement près du feu, et il se laisse emporter par l'histoire. Peu importe sa vraisemblance, une histoire, c'est avant tout une complicité entre l'auteur et le lecteur. On fait "comme si".
Comble du bonheur, le roman est illustré par Tardi.
Le Serrurier Volant suit les pas de Marc, un gars tranquille qui ne demande rien d'autre qu'un quotidien réglé sans surprise, aussi prévisible qu'une horloge suisse. Le problème, quand on est convoyeur de fonds, c'est que l'imprévisible peut brutalement s'inviter dans le quotidien.


Ce n'est pas la plus belle histoire que j'ai lue de Benacquista. Mais je l'ai dévorée avec un tel appétit et un tel plaisir qu'il serait malpoli de faire la fine bouche a posteriori.

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