jeudi 12 mars 2009

Abarat


Il arrive qu'un "maître de l'horreur" ait envie d'écrire pour les enfants. C'est le cas de Clive Barker, avec Abarat. Même si la distinction entre littérature jeunesse et littérature tout court va s'amincissant (ce dont on remercie notamment Harry Potter), il n'y a ici aucun doute sur le côté de la barrière où l'on se trouve.
L'histoire ressemble à une sorte de Magicien d'Oz. L'héroïne, Candy, bien malheureuse dans son état du Midwest natal, n'ayant jamais quitté sa ville, Chickentown, où tout sent le poulet, va se retrouver emportée dans un royaume fantastique où des aventures extraordinaires vont lui arriver.
Royaume constitué d'îles. Chaque île étant une Heure. Le soleil est toujours à son zénith sur l'île qui correspond à midi, si vous voyez le principe.

Fantastique, j'aime.
Onirique, j'ai plus de mal.

Le monde où Candy évolue ressemble définitivement plus à un rêve qu'à une autre réalité.
La cohérence y manque beaucoup. A vrai dire autant que dans le Magicien d'Oz ou Alice au Pays des Merveilles.

De belles idées et l'âme de poête de son auteur font toutefois passer un agréable moment dans cette succession de tableaux que constitue le périple de la jeune fille. J'ai acheté le tome 2. Comme quoi, je n'ai pas tant détesté que ça.

12/20

Aucun commentaire: