jeudi 26 janvier 2017

Retour au Botswana

"Elle avait compris comment l'Américaine voyait les choses et saisi la difficulté qu'il y aurait à transmettre ces vérités subtiles à une personne qui pensait que le monde était entièrement explicable par la science. Les Américains étaient très intelligents : ils envoyaient des fusées dans l'espace et inventaient des machines capables de réfléchir plus vite que n'importe quel être humain, mais toute cette intelligence les rendait aveugles. Ils ne comprenaient pas les autres peuples. Ils pensaient que tout le monde voyait les choses de la même façon qu'eux-mêmes, ce en quoi ils se trompaient. La science ne représentait qu'une partie de la vérité. Il existait également beaucoup d'autres choses qui rendaient le monde tel qu'il était, et les Américains ne les remarquaient pas toujours, bien qu'elles fussent présentes en permanence, là, sous leur nez." p121, éditions 10/18



Suite des aventures de Mma Ramotswe, première femme détective du Botswana, où elle a ouvert son agence : la disparition d'un jeune homme, une affaire d'adultère et une demande en mariage, vont fortement l'occuper.
Derrière la naïveté apparente du récit se révèlent une profondeur touchante, et un grand amour de l'auteur pour un pays, sa population et sa culture.
Pas de meurtres ici, on n'est pas au Nigeria, comme disent les protagonistes, mais tout de même de méchantes gens à punir en quantité suffisante pour donner du travail à notre détective.
J'en suis fan.
Les Larmes de la Girafe, d'Alexander McCall Smith.
 

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