jeudi 22 octobre 2009

Mission diplomatique

Miles Vorkosigan est petit, et d'une physionomie s'apparentant peu à celle d'un surfeur californien. Son papa étant un grand ponte de la planète Barrayar, ses missions sont plus attribuées par le commun au népotisme qu'à une quelconque rationnalité.
Erreur. Miles est un malin, doublé d'un obstiné. Envoyé avec son dadais de cousin (mais qui porte, lui, si bien l'uniforme) aux grandioses obsèques de l'impératrice mère de l'Empire de Cetaganda, il va être plongé dans une machination complexe dont le but n'est rien moins que de déstabiliser l'Empire.

Cetaganda, de Lois MacMaster Bujold, est de la science-fiction à la sauce bujoldienne. Le héros est, comme d'habitude, abimé de partout à l'extérieur et tout perturbé à l'intérieur. Heureusement, son intelligence dépasse la force de ses ennemis (je ne crois absolument pas en cette théorie). Heureusement pour lui, car les intrigues de l'auteur ont toutes ceci en commun qu'elles sont passablement complexes. Compréhensibles, mais complexes.

A noter que la saga Vorkosigan a été récompensée par deux prix Hugo, pour Miles Vorkosigan (1992) et Barrayar (1993).

Ce roman-ci ne valait pas un Prix Hugo, mais son intrigue policière équivalait largement à un Agatha Christie.

16/20

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