lundi 15 décembre 2008

Le Fléau de Chalion

Un mois ! Il m'a fallu plus d'un mois pour me remettre à lire suite à ce bouquin nocif. Ah... Jonathan Strange et Mr Norrel, sur le moment, on croit que c'est dur, mais finalement c'est bien pire. Ca vous dégoute de rouvrir un bouquin pour une période considérable. Donc, malgré toute la conviction que je tentais de mettre dans ma précédente critique, avec du recul, ce livre fut surtout une grande souffrance pendant et après-coup.


Heureusement, Lois Macmaster Bujold m'a sauvé. Le Fléau de Chalion. Un style simple et efficace, de belles idées, originales, et un je-ne-sais-quoi de réjouissant en plus. Un petit quelque chose que Robin Hobb ne comprendra jamais, elle, ses apprentis assassins et autres aventuriers des mers, romans qui n'en finissent pas, qui s'engluent volontairement, pour son plaisir financier et celui de son éditeur, de vendre des suites à n'en plus finir.

Ici, l'auteur distille progressivement la toile d'une religion complexe dans un contexte géopolitique qui ne l'est pas moins. C'est très proche de l'Heroic Fantasy, mais avec une patte bien à part. Le héros, Castillar dy Cazaril, est un mélange réussi de forces et de faiblesses. Blessé et amoindri physiquement, il n'en est que plus attachant.
Et les Dieux, qui paraissent purement conceptuels dans un premier temps, se révèlent finalement aussi présents que dans la Grèce Antique.

En résumé, une pure lecture plaisir. Avec une histoire se terminant à la fin du livre (c'est si rare en heroic fantasy).

16/20

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